TUER SON OMBRE OU VIVRE EN HARMONIE AVEC ELLE ?

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Pour devenir un individu complet, l’être humain à l’obligation d’intégrer et d’harmoniser avec une autre part de son ombre, celle qui se dévoile de manière instinctive et pulsionnelle par le biais des désirs, des plaisirs, et des passions.

L’homme n’est pas un animal mais il porte en lui une part animale, dont il doit prendre conscience afin de la maîtriser.

Certaines morales ou religions se chargent de rendre la tâche encore plus difficile…

Quand un individu s’identifie à son ombre il y a un choc violent, une collision entre le conscient et l’inconscient qui plonge l’être dans un état de possession et d’ivresse comportant de réels dangers.

Dans ce cas, l’ombre se divulgue comme la part la plus négative, inférieure et refoulée de l’inconscient personnel.

Face au moi, l’ombre altérité tant redoutée est un révélateur absolu de l’inconnu en soi. Comme dirait la vision de Jung.

L’homme qui marche en plein soleil est toujours suivi ou poursuivi par son ombre….

La conscientisation de celle-ci, au-delà des peurs et des angoisses suscitées, offre une équation et une coopération nouvelle des opposés, conscient et inconscient.

Cette tension bien que déstabilisante dans un premier temps obligé le Moi à se tenir en équilibre à s’orienter et à tendre vers une unité par le moyen d’un troisième terme en s’associant avec les profondeurs de l’inconscient.

L’ombre place le Moi en contact avec son drame personnel, la mise en lumière de l’ombre équivaut à la mise en scène de celle-ci.

Ce qui est dans l’ombre n’est pas systématiquement une ombre !

Sa recherche s’avère, donc indispensable sous peine de régression, car plus le temps passe, plus le contenu de l’inconscient ont une fâcheuse tendance à s’orienter vers les états de plus en plus archaïques et indifférenciés.

Le coup de projecteur allumé par le moi et sa conscience annonce la lever du rideau…

Cette luminosité projetée annonce la possibilité et donne à l’individu sa véritable humanité afin d’œuvrer pour son collectif.

Le Moi à récupérer ce qu’il lui appartient, déposé ce qui n’est pas de son propos.

Ainsi libéré il poursuit l’aventure dans la quête incessante d’une éblouissante révélation.

Cette rencontre avec ce lumineux de l’être est soumise à une condition et au courage héroïque de l’être.

Comme Jung définissait : la rencontre avec soi-même signifie d’abord la rencontre avec sa propre ombre.

Sources- Carole Sédillot de Jung / apprivoiser son ombre de Monbourquette

 

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