Je projette sur les autres
Je projette sur l’autre ce qui, en moi, est tellement proche de moi, ou tellement inacceptable, que je ne peux le découvrir qu’en désignant cet autre comme coupable d’incarner ce que je m’interdis d’être.
Quand ce qui m’habite si fort est interdit avec une force équivalente, il y a éruption. Celui qui passe dans mon champ de perception est alors éclaboussé et me permet ainsi de me décharger de l’inacceptable à mon sujet.
Tire du livre de Stephan Schillinger©. Le heureux hasard.