Blessure Rejet

Une personne qui porte une blessure émotionnelle du rejet en blessure fondamentale a du mal à créer le lien. Elle a du mal à s’engager, à aller vers l’autre. Elle a beaucoup de mal avec le contact.

 

Bien souvent, elle n’est pas tactile, pas démonstrative, pas expressive.

 

Elle ne parle jamais de ses émotions ni de ses sentiments. Elle peut paraître distante, froide.

Elle peut sembler ennuyeuse, éteinte, transparente, voire inexistante.

Absente.

Elle est silencieuse et solitaire.

Elle porte avec elle sans cesse sa tristesse, sa mélancolie.

Elle est un peu voûtée comme pour s’excuser d’exister.

Elle est habillée toujours de couleurs sombres pour éviter les regards.

Par protection, l’inconscient a pris le pouvoir sur sa morphologie. Sa maigreur lui permettra ainsi d’être moins visible des éventuels « prédateurs ».

 

Elle fait toujours les choses seule. Elle ne demande jamais l’aide de personne.

Depuis toute petite, elle a ressenti que l’environnement est hostile. En grandissant, elle a ressenti qu’elle n’était pas désirée, qu’elle dérangeait, qu’elle n’avait pas sa place. Elle s’est enfermée dans son Monde et depuis, elle fait tout pour ne pas se faire remarquer.

Elle est extrêmement timide.

Elle n’a pas connu l’échange sécurisant des bras et du regard de sa mère lors de ses premiers mois d’existence. Elle n’a jamais ressenti la fusion avec elle.

Elle n’a senti que rejet et hostilité.

Elle n’a pas vibré non plus la reconnaissance agréable des visages familiers.

Elle n’a pas été rassurée dans ses peurs et ses inquiétudes.

 

On n’a pas joué avec elle. Elle était là, laissée pour compte.

 

Depuis toute petite, depuis ses premiers mois, elle apprend toute seule à trouver ses ressources en elle pour fuir sa réalité mais aussi pour apprivoiser tant bien que mal toutes les sensations et émotions inconfortables de son Monde Intérieur.

Si vous avez une connaissance, un partenaire, un collègue de travail qui vibre cette blessure émotionnelle, sachez que si vous voulez préserver le lien, il est essentiel de respecter son rythme, de ne pas lui mettre la pression.

Aussi, ne la jugez pas. Elle a déjà énormément souffert. Elle fait comme elle peut. Personne ne lui a appris à Être. C’est ce qu’on lui a toujours reprochée : Être.

De manière consciente ou inconsciente.

Évitez de trop solliciter une personne qui a la blessure d’Âme du rejet en blessure fondamentale car elle se sentira très vite envahie, « agressée », étouffée.

Elle s’en ira.

N’oubliez pas qu’elle n’a pas appris à créer le lien. Par protection elle a plutôt appris à se couper du lien, celui-ci étant bien trop douloureux.

Ne lui en voulez pas si elle ne vous appelle pas, si elle ne prend pas de vos nouvelles. Ce n’est pas contre vous. C’est juste que ça ne fait pas partie de son schéma. C’est la blessure du rejet qui veut ça. Elle ne sait pas être dans le lien. Ce n’est pas quelque-chose de naturel pour elle.

Depuis toute petite, elle est seule.

Face à trop de rejet bien trop souffrant, elle s’est coupée du Monde extérieur.

C’était sa seule échappatoire pour moins souffrir.

Elle n’attend plus rien de ce Monde Extérieur. Elle le fuit.

 

Son silence ne veut absolument pas dire qu’elle ne vous aime pas. Seulement elle a toujours fait sans contact. Elle a appris bien malgré elle à ne pas en avoir besoin. Du coup, aujourd’hui, elle n’y songe même pas, ou si peu.

Elle sait trop combien ce lien est dangereux, douloureux et qu’il n’attire que rejet. C’est ce qu’elle a toujours connu enfant.

Ce faisant, elle continuera de le fuir.

Rappelez-vous qu’une personne qui porte en elle la blessure émotionnelle du rejet en blessure fondamentale n’a jamais vécu la fusion avec sa mère ni quiconque autre personne.

 

Elle a grandi dans sa solitude.

Si vous l’étouffez, elle fuira.

Ce n’est pas contre vous, c’est la blessure c’est tout.

Ne mettez jamais la pression a une personne qui a la blessure d’Âme du rejet. Vous la perdriez.

Laissez-lui du temps pour venir à son rythme.

Si vous tenez à elle, soyez patient. Vous l’aiderez ainsi à apprivoiser ses peurs.

Retour en haut