- Qu'est ce que l'Analyse transactionnelle ?
- La base de la théorie
- Les 3 soifs fondamentales
- Comment structurons-nous notre temps ?
- Tarif
Qu’est ce que l’Analyse transactionnelle ?
L’AT est une théorie permettant d’analyser les dynamiques intrapsychiques (ce qui se vit dans le psychisme de la personne) et les dynamiques interpersonnelles (ce qui se vit dans les relations). Il en découle 4 champs d’application : le conseil, l’éducation, la psychothérapie, l’organisation.
L’AT est une approche contractuelle. Pour Eric Berne, ce sont les gens qui décident de leur destinée et ces décisions peuvent être changées. Pour cette raison, il passait des contrats avec ses patients qui les engageaient à se mobiliser pour changer et guérir. Cette pratique contractuelle est encore au cœur des accompagnements en AT, quel que soit le champ.
Il y a les besoins de bases, les états du Moi, les jeux psychologiques et le scénario
Un état du moi est un ensemble cohérent de pensées et sentiments qui se manifestent dans un comportement.
La base de la théorie :
Un postulat: Les gens sont nés , c’est à dire que chaque être humain a de la valeur, de l’importance et de la dignité.
Un modèle: Fondé sur les 3 états du moi, Parent, Adulte, Enfant.
Des lois : Les 3 lois de la communication relatives aux échanges nommés Transactions .
Une dynamique: Le besoin de signes de reconnaissance commun et nécessaire à toute personne.
Les 3 soifs fondamentales :
Pour survivre, l’être humain est confronté à la nécessité de satisfaire ses soifs fondamentales, il va, en conséquence, utiliser une grande partie de son temps et de son énergie pour y parvenir. Que nous en ayons conscience ou non, notre activité quotidienne, pour une bonne part, est orientée vers la satisfaction de ces trois soifs. Connaître nos besoins nous permet de satisfaire nos soifs avec plus d’efficacité. Ainsi réussissons-nous à nous maintenir en bonne santé psychique et physique.
LA SOIF DE STIMULATION
Dès sa naissance, l’enfant reçoit de nombreuses stimulations de toutes sortes : il est touché, nourri, manipulé, caressé, il sent les parfums, entend des sons, voit lumières et ombres, il goûte le lait.
Il entre en contact avec le monde par ses cinq sens.
Les sensations fortes, devenues perceptions, vont accompagner son évolution et son développement tout au long de sa vie.
La personne satisfait sa soif de stimulations en utilisant ses cinq sens, au contact des autres et de l’environnement.
LA SOIF DE RECONNAISSANCE
La soif de reconnaissance correspond au besoin de l’individu d’être accepté et reconnu par les autres, comme étant un être humain singulier, spécifique, mais aussi semblable aux autres.
Les signes des reconnaissances permettent de développer une bonne image de soi, et un équilibre psychique. Pour en obtenir, les personnes recherchent le contact, les relations sociales. Dans son livre « Que dîtes-vous après avoir dit bonjour ? » Eric Berne explique la manière que nous avons d’entrer en contact et en relation avec les autres.
Ce besoin de reconnaissance est si profond et vital que certaines personnes préféreront des signes de reconnaissance négatifs, dévalorisants, que pas de signe de reconnaissance. L’indifférence étant vécue comme insoutenable.
LA SOIF DE STRUCTURE
Pour obtenir stimulation et reconnaissance, l’être humain a le besoin vital de structurer son temps. Entrer en relation structure le temps. Les gens sont prêts à payer pour que d’autres les aident à structurer leur temps et leur fournissent stimulations et reconnaissance. C’est ce que nous recherchons au contact des artistes.
Tarif :
Chaque outil est complémentaire à un autre outil lors d’une séance. Il est compris lors du déroulement d’une séance. Il n’a pas un prix unique à cet outil mais bien à la séance avec plusieurs outils. Le thérapeute choisis les outils en fonction des problématiques. Le protocole est étudié lors de l’anamnèse.
Comment structurons-nous notre temps :
Le retrait. La personne utilise son temps pour être en contact avec elle-même, elle est avec les autres mais ne communique pas avec eux, et reste dans ses pensées
Le rituel. La personne entre en relation avec les autres de façon stéréotypée. Elle utilise des formules simples et complémentaires : « bonjour, ça va ? » « Ça va, et vous ? ». Ce sont des habitudes culturelles.
Le passe-temps. La personne passe le temps, elle échange des informations avec son interlocuteur, elle discute sans trop s’impliquer dans la relation. La conversation est balisée, elle se fait « toute seule », sur des sujet comme la météo ou le match de foot de la veille.
L’activité. La personne instaure une relation qui est orientée vers une tâche à réaliser ensemble. La conversation, les gestes sont dédiés à cette réalisation : « passe moi le marteau », « peux-tu m’aider à… », « qui met le site à jour ? ». C’est une manière d’échanger avec des personnes pour obtenir un résultat, un bénéfice, une production ou une concrétisation au travail, en famille, etc.
Les jeux psychologiques. La personne établit des séquences relationnelles où la relation et ses échanges avec l’autre sont très intenses, récurrents et génèrent beaucoup de stimulations, mais aussi, où la fin est prévisible et négative.
L’intimité. La personne établit une relation sincère exempte de jeux psychologiques. Les interlocuteurs échangent sur ce qu’ils ressentent, et s’impliquent (joie, tristesse…). C’est le mode de communication qui demande de se livrer, de montrer ses forces, ses faiblesses, sa vulnérabilité. L’échange est direct et spontané. Cette structuration du temps est rare, de courte durée, et de grande intensité.